Je me suis installée à mon bureau de travail avec un pichet d'eau à mes côtés. Avec la quantité de thé vert que j'ingurgite, je crains d'avoir bientôt un sourire verdâtre, et de retourner de façon prématurée en voyage chez mon dentiste. Je verse mon eau dans un verre bleutée que j'adore, dénichée dans la caverne d'Alibaba de mes parents. Ce qu'on peut en dénicher des trésors dans une maison de près d'un siècle où l'élagage ne fait pas vraiment partie des habitudes. Pour l'instant, j'en profite et je bois cette eau à leur santé.
J'ai mis un rouge à lèvres rose, de février, et un CD dans le lecteur, Padre Antonio Soler, 10 piano solatas, de Marie-Luise Hinrichs . Là, je suis prête à vivre ma journée. J'affronte l'échéancier comme un défi, et non plus comme une épée de Damoclès. Dans mon fouillis de citations, j'ai lu ce matin celle de Bouddha, et cela a teinté ma journée. La vie n'est pas un problème à résoudre mais une réalité à expérimenter.
De plus, je suis joyeuse à l'idée de me préparer à un week end spécial. Dans notre tribu, les gars ont leur Superbowl. Ils mobilisent l'attention jusqu'à nos émissions culinaires- quoi manger pendant le superbowl avec Stéfano et Dr. Béliveau-.
Ma fille et moi, en revanche, nous avons Gilmore Girls.


Et je sais d'emblée que nous serons revivifiées de cette journée Potvin Girls. Je bénis le ciel d'avoir ce bonheur, cette complicité et cet amour inconditionnel dans ma vie.
Et à la fin de ce merveilleux week end, je préparerai un bouquet de films de février, les incontournables, les films rose bonbon, que je vous partagerai.
À lundi!
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