vendredi 5 février 2010

Cocooning à un, deux, trois, go!

Je me suis installée à mon bureau de travail  avec un pichet d'eau à mes côtés. Avec la quantité de thé vert que j'ingurgite, je crains d'avoir bientôt un sourire verdâtre, et de retourner de façon prématurée en voyage chez mon dentiste. Je verse mon eau dans un verre bleutée que j'adore, dénichée dans la caverne d'Alibaba de mes parents. Ce qu'on peut en dénicher des trésors dans une maison de près d'un siècle où l'élagage ne fait pas vraiment partie des habitudes. Pour l'instant, j'en profite et je bois cette eau à leur santé.

J'ai mis un rouge à lèvres rose, de février, et un CD dans le lecteur, Padre Antonio Soler, 10 piano solatas, de  Marie-Luise Hinrichs . Là, je suis prête à vivre ma journée. J'affronte l'échéancier comme un défi, et non plus comme une épée de Damoclès. Dans mon fouillis de citations, j'ai lu ce matin celle de Bouddha, et cela a teinté ma journée.  La vie n'est pas un problème à résoudre mais une réalité à expérimenter.

De plus, je suis joyeuse à l'idée de me préparer à un week end spécial. Dans notre tribu, les gars ont leur Superbowl. Ils mobilisent l'attention jusqu'à nos émissions culinaires- quoi manger pendant le superbowl avec Stéfano et Dr. Béliveau-.
Ma fille et moi, en revanche, nous avons Gilmore Girls.

C'est un rituel, une occasion de se retrouver lorsque les microbes attaquent et l'énergie décline. C'est sacré. On a réservé la télé, préparons  ce soir tout ce qu'il faut pour se consacrer à cette série dès demain avant-midi. Nous avons les coffrets des sept saisons, et serions disposées, avis aux intéressés, à écrire une huitième saison, encore frustrées que Lorelai, Rory et tout Stars Hollow ne soient plus au rendez-vous. La cuisine de Sookie nous manque, le café de Luck aussi.


Nous nous installerons, de cotton ouaté vêtues, avec nos doudous. Évidemment, sur une petite table d'appoint, de quoi nous nourrir sera prévu. Une théière fumant la bergamote, des noix, un plateau de fruits, des pointes de brie. Pour la pause du dîner, un cari aux lentilles et une frittata nous attendent, question d'infuser à nouveau du thé, et de se réapprovisionner pour les en-cas de l'après-midi: tortillas, hummus,  nachos épicés aux haricots et sa salsa. Il y a la période sucrée, ma fille en est friande, où chocolats et morceaux de gâteau aux bananes garniront notre table. Puisqu'il est hors de question de se mettre au fourneau, une lasagne aux trois fromages et épinards sera concoctée à l'avance, probablement ce soir, entre quatre brassées de lessive.

Et je sais d'emblée que nous serons revivifiées de cette journée Potvin Girls. Je bénis le ciel d'avoir ce bonheur, cette complicité et cet amour inconditionnel dans ma vie.

Et à la fin de ce merveilleux week end, je préparerai un bouquet de films de février, les incontournables, les films rose bonbon, que je vous partagerai.
À lundi!

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