mercredi 10 mars 2010

Que sera, sera

Aujourd'hui, prenons le temps de prendre ce qui est là. Prenons le temps de rire de soi, de s'autocaricaturer, de faire un pied de nez à nos états d'âme à la drama.

C'est ce que je me suis dit cette nuit, entre deux bouffées de chaleur - qui méritera une chronique en grande pompe, bientôt- lorsque ma cassette s'est mise en marche: je serai fatiguée demain, ça y est! , la ménopause est à mes trousses, je vais me transformer en hérisson, mon cerveau ressemblera à une soupe minestrone, mes fesses à du gruyère, je n'aurai jamais le temps de publier avant ma mort, on devra hypothéquer la maison, les fourmis charpentières dévoreront les solives de cette maison, prendrai-je des hormones, si oui, aurai-je le cancer, mes enfants auront-ils le temps de finir leurs études, comment survivre aux champs électromagnétiques?

C'est au moment où j'imaginais le pire que je me suis levée, pris un grand verre d'eau et constatai l'étendue puissante de la spirale des idées. Ça alors, ce qu'on peut avoir comme imagination!

Quelques heures plus tard, quelques tasses avalées de thé Tiges argentées du Sri Lanka , je suis en train d'écrire en riant à plein poumons. Est-il possible de se créer des scénarios à la Doris Day plutôt qu'à la Greta Garbo?
À travers les bobos, les inconforts, les refus, les diagnostics médicaux à traverser, si on prenait quelques instants pour sourire, et faire confiance. Voici le clip de la journée, celui qui ne peut que nous faire rire et chanter, ne serait-ce que deux minutes cinq secondes. C'est suffisant pour sécréter des endorphines et nous faire du bien. Avant de grogner sur la pluie qu'on annonce pour le week end, sourions, nous sommes en face de la caméra cachée de la vie.

1 commentaire:

  1. super... ça marche, ce chant donne une fraicheur à la vie.

    Merci de nous enchanter!

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