vendredi 10 septembre 2010

Vendredi, source d'inspiration

J’aime le vendredi. Il me donne des ailes, avec son impérative obligation de faire le bilan de la semaine. Il incite à regarder ce qui a été construit, et cache derrière son dos, le lundi, où se décalera la destination prochaine de production.



Le vendredi m’inspire. Son I devient majuscule, autour du classement des dossiers et de tout ce qui s’est inscrit à l’agenda et maintenant mené à bien. Il me fait saliver en pensant à l’osso buco qui embaumera la maisonnée, au film qu’on visionnera, source de détente et d’émotions, et enfin, à la promenade en forêt qui évacuera le trop-plein de stress. Le vendredi titille le farniente, en robe de chambre, thé fumant en main, un livre de l’autre. Bref, le vendredi me procure une sensation d’accomplissement à microdose, et m’incite à appliquer ce principe à plus longue échelle. On pourrait le définir comme étant une forme de bienveillance envers soi-même, s’expliquant par l’attitude à focaliser sur ce qui a été réalisé plutôt que sur la charge de travail à venir.

Inspiration :

Festival International de la littérature, FIL, du 17 au 26 septembre 2010. Pour plus d’informations : www.festival-fil.ca

Louise Penny, écrivaine de romans policiers traduits en une dizaine de langues. Jusqu’à ce jour inconnue du milieu francophone, cette ancienne journaliste de Radio-Canada qui a quitté son poste en 1996, en annonçant en ondes qu’elle souhaitait écrire un roman, a mis cinq années avant de vaincre son syndrome de la page blanche. « Un jour, j’ai compris que je devais écrire un livre que j’aimerais lire, (…) en lâchant prise sur l’idée d’écrire le meilleur livre jamais publié. À partir de là, la peur s’est envolée. » Maintenant établie à Sutton, ces histoires se déroulent dans un petit village pittoresque des Cantons de l'Est. Les Éditions Flammarion ont acheté les droits de traduction française pour ses livres. En plein cœur nous comblera de bonheur.

La tête en friche, un hymne à l’amour et à la lecture, à l’affiche vendredi 17 septembre. Le film est de Jean Becker, tiré du roman de Marie-Sabine Roger, aux Éditions Rouergue. 

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