mercredi 29 septembre 2010

La tête en friche

J'en suis encore toute enveloppée ce matin. 
Je suis allée avec allégresse visionner le film hier soir, sachant d’avance que je serais comblée. Juste à voir la bande-annonce, juste à connaître la thématique, juste à imaginer le jeu des acteurs. Mais c’était bien au-delà de mes espérances. Ce film fera partie intégrante de mon bouquet de films bleu-pervenche, qui s’embobine tout doucement.


 La tête en friche laisse des empreintes sur notre cartographie d’amour. Cette poésie du geste, des regards, des répliques si percutantes, du lien profond qui se tisse à travers des lectures offertes par Margueritte (avec deux T) à Germain. Dans un décor simple campé sur un banc de parc, nous sommes conquis. Je me suis même réconciliée avec les pigeons, c’est vous dire. Sans dévoiler la finale, je vous jure que j’ai craqué devant ces mots organiques décrivant l’amour sous toutes ses formes. De quoi faire rougir la vision superficielle et kitch à la sauce « Occupation double ».

C’est aussi un livre à se procurer, à lire et à relire. Déjà inscrit sur ma liste de cadeaux.

La tête en friche, de Marie-Sabine Roger, Éd. le Rouergue

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