jeudi 16 septembre 2010

Le temps des bas dodus

Bien que je sois du genre polyvalente, non routinière et adorant les surprises, je constate que la venue de l’automne m’amène dans une zone endeuillée. J’ai profité au centuple de l’été, mais la fraîcheur du matin me saisit de frissons. Je regarde béatement ma garde-robe, fouillant pour dénicher des tenues cocooning, ce qui me ferait absorber le choc frisquet. Mis à part les joggings, les ouatés, les vêtements mous, bref, je n’y déniche rien d’intéressant.


Je devrai m’y faire, car on vit avec les saisons. L’automne est particulier dans ce qu’il annonce comme une longue plage déclinante en lumière et en chaleur. Les nuits réclament donc d’être plus longues. Pourquoi ne pas s’ouvrir aux histoires de la nuit?

L’énergie n’est plus la même, il faut donc revisiter notre rythme, frôler des moments de répit et ouvrir les portes de l’imaginaire plutôt que celles de la véranda. C’est une invitation à plonger dans les livres, à se réchauffer au coin du feu, à se chausser de bas dodus et à écouter Louis Amstrong.

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