jeudi 22 avril 2010

Jour de la Terre


C’est le Jour de la Terre aujourd’hui. Malgré les efforts pour protéger la planète, le bilan est inquiétant. Certains gestes, pourtant si simples, ne sont pas encore coutume pour la population, disent les organisateurs de cette journée. Par exemple, l’utilisation de détergents qui contiennent du phosphate ainsi que la consommation des aliments faits à partir de sirop de maïs. La façon dont on cultive les immenses terres de maïs est extrêmement nocive pour l’écosystème.

Dans un article de Passeportsante.net, des conseils sont suggérés pour préserver notre planète :

Manger des produits certifiés biologiques par des organismes canadiens


• Acheter des produits locaux pour réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) engendrés par le transport


• Privilégier les produits avec peu d’emballage pour minimiser les déchets


• Éviter de manger des animaux (et poissons) en voie de disparition comme le thon rouge


• Réduire sa consommation d’eau pour réduire la pollution produite lors de son traitement

Je considère ces suggestions très minimales, faciles à implanter par rapport à d’autres, qui exigent plus d’engagements : recycler les portables, les déchets électroniques, protéger la population des ondes électromagnétiques engendrées par les hos?%$* d’antennes sans fil, à micro-ondes, pour répondre aux besoins WI-FI. Je crois que c’est le défi du siècle. Je ne peux concevoir qu’on aille sur la Lune, sur Mars et tant qu’à faire, sur Jupiter, et qu’on ne soit pas en mesure d’inventer des moyens de communication sains et sans dangers. Évidemment, ce serait possible, mais ça coûterait plus cher… et la facture au niveau de la santé est alors absorbée par les citoyens et l’avenir de la planète.

Dans notre foyer, nous avons modifié nos habitudes de vie au fur et à mesure, espérant être de plus en plus « vert » : exit les bouteilles d’eau jetables, choisi les fruits et légumes biologiques (malgré le fait que ce ne peut être toujours local, c’est privilégié), sacs réutilisables, recyclage en tous genres, économie d’eau et de ressources électriques. Nous payons désormais nos factures virtuellement (!?!) et ne faisons pas rouler notre moteur, à moins vingt degrés, avec un démarreur à distance, pour se blottir dans une voiture chaude comme le salon. Mais comme tout humain, j’ai mon côté incohérent, inconscient, mais en toute conscience. Lorsque je prends l’avion, je suis au paradis, et je ne peux m’empêcher de rêver à explorer le tour du monde.

Ce que je ne peux tolérer, c’est la sensation d’être coincée entre les paradoxes. Le bio, oui, mais il y a l’empreinte écologique du transport (comme si les autres agricultures de masse, qui massacre nos terres, n’ont pas d’empreintes de transport); le bambou, oui, mais on annonce que les produits pour traiter ce bois sont très toxiques; les ampoules fluo compactes, supposément écolos. Vraiment? Elles contiennent du mercure et du plomb, extrêmement toxique pour l’environnement, et l’on doit quitter la pièce pendant plusieurs minutes lorsqu’une ampoule se brise, pour éviter d’inhaler. Quand je constate, dans les épiceries, le suremballage des produits, je fulmine. Mais ce n’est pas le pire. Un jour ou l’autre, j’aurai des ennuis, car je vous jure, quand je vois un voisin laver à grand jet d’eau son char et son entrée de garage, presque quotidiennement, je voudrais lui hurler dessus et le traiter de gros colon. Étant donné qu’un tel rituel n’est pas issu de mon éducation, je me plante là, et je le fixe. Et Rien ne change. Y-a-t-il une autre étape à franchir? Faites-moi des suggestions, au ps.

En attendant, je vais aller m’appuyer vers mes arbres et leur dire à quel point ils sont bénis, et que je leur serai éternellement reconnaissante de leur bienveillance.

À lire et à voir : L’homme qui plantait des arbres, récit de Jean Giono et film réalisé par Frédéric Back

À voir : l’émission Découverte, à Radio-Canada, animé par Charles Tisseyre, Terre : la grande aventure de la vie

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