J’aime les rituels.
Ils nous permettent de faire le point sur l’état des choses, de notre coeur et
de notre âme. Ils nous obligent doucereusement à nous arrêter et choisir entre la
répétition ou l’innovation, ou un peu des deux.
J’ai besoin d’avoir
des repères afin de mieux avancer. Mes rituels pour célébrer la nouvelle année sont
plus introspectifs qu’expansifs. Avec les bulles, ils servent à enterrer ce qui
est mort, en faire du compost et mettre la table pour du vivant : des idées fraîchement cueillies, parfois surettes ou
parfois assez mûres pour les cuisiner.
J’aime cet élan de
ménage à 360 degrés, tous azimuts, cet élan qui me fera enfourner des
résolutions, des souhaits, qui sauront à leur tour faire lever les intentions
les plus frétillantes. À quoi donc peut servir un moment de bilan si ce n’est pour
ajuster le gouvernail, recroiser la destination, s’assurer d’un équipage qualifié
et des outils adéquats?
Pour mieux carillonner
la nouvelle année, il serait bon d’ajouter aux grelots de notre baluchon, des
réserves de « baume » pour les jours sombres et sans grâce. Des
réserves de lumière, de lever de sourire, de musique préférée, d’écharpe de
laine douce, de nourriture saine et de paroles élevantes, magnifiées et élégantes. Du souffle, des envolées
poétiques, des étoiles filantes, du zeste d’optimisme.
Je nous souhaite,
pour 2013, d’être en plus grand appétit de bonnes nouvelles, d’alimentation
respectueuse de la planète et de notre santé. Aussi, de frissonner à travers
les beaux gestes, les innovations vers un monde meilleur, la coopération à
petite et grande échelle. Et les propager à la Une.
Je vous remercie,
une fois de plus, de m’accompagner dans ma passion de l’écriture, où que vous soyez,
tapis dans l’invisible du cyberespace. Vous êtes l’écran de mon clavier, le mot
manquant, le paragraphe de l’histoire. Vous êtes un baume sur mes doutes, la
quintessence de cette quête.
On se revoit en
2013, pour un nouveau chapitre.