mercredi 15 août 2012

Avec l'été qu'on a eu



Un mois de farniente, de chaleur, de baignade, de tablées dépareillées – chacun des ados ayant un biorythme perso —, d’horaires décousus liés au soleil et à la lune, ou encore à l’intrigue du polar qui me tenait en haleine. Jamais je n’aurais cru que rester chez moi pouvait être digne du concept vacances, mais avec l’été qu’on a eu, ce fût une bénédiction de me vautrer sous les arbres dodus de mon jardin. Côté calore, je suis rassasiée. J’ai fait le plein, le vide, et mon clavier est reposé de mes soubresauts de projets en accordéon. Je le retrouve avec émotion, comme un amoureux au retour d’un voyage en solo.

Je gigote sur ma chaise, explore quelques idées, bafouille quelques mots engourdis, scrute les vestiges glanés avant les vacances, explore un chapitre. Me lève, cuisine un pain, qui lève à son tour. Infuse du thé vert sencha Nagashima, change de vêtement, car le thermomètre s’échauffe au fil de la journée, touille une salade. Je vais faire une marche et savoure à plein le bonheur d’être en vie. Aussi simple que cela, sans raison extravagante. Une délicate liberté de pouvoir écrire, avec ce que tout cela comporte, en étant tout près des miens. Je nous souhaite un bon retour.



Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire