Un mois de farniente, de chaleur, de baignade,
de tablées dépareillées – chacun des ados ayant un biorythme perso —, d’horaires
décousus liés au soleil et à la lune, ou encore à l’intrigue du polar qui me
tenait en haleine. Jamais je n’aurais cru que rester chez moi pouvait être digne
du concept vacances, mais avec l’été
qu’on a eu, ce fût une bénédiction de me vautrer sous les arbres dodus de mon jardin. Côté calore, je suis rassasiée. J’ai fait le
plein, le vide, et mon clavier est reposé de mes soubresauts de projets en
accordéon. Je le retrouve avec émotion, comme un amoureux au retour d’un voyage
en solo.
Je gigote sur ma chaise, explore quelques
idées, bafouille quelques mots engourdis, scrute les vestiges glanés avant les
vacances, explore un chapitre. Me lève, cuisine un pain, qui lève à son tour. Infuse du thé vert sencha Nagashima, change de vêtement,
car le thermomètre s’échauffe au fil de la journée, touille une salade. Je vais faire une marche et
savoure à plein le bonheur d’être en vie. Aussi simple que cela, sans raison extravagante.
Une délicate liberté de pouvoir écrire, avec ce que tout cela
comporte, en étant tout près des miens. Je nous souhaite un bon retour.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire