vendredi 22 janvier 2010

Même le houx n'est pas aussi vert

Je suis abonnée au Jardin des anges, et je reçois à la maison chaque vendredi un panier de fruits et de légumes biologiques. C'est un plaisir, un bonheur, une fierté, et je suis débordante de gratitude d'être aussi privilégiée. Chaque fois que je croque dans cette féérie de couleurs et de vitamines, je jubile.



À partir de ces provisions, je concocte un élixir de vitalité. Chaque arrivage m'inspire de nouveaux plats cuisinés. Puisque nous sommes en janvier, que le frisson s'immisce jusque dans nos cellules, j'ai élaboré une théorie hivernale: les potages comme thérapie -mis à part le thé-. Rien ne réconforte mieux qu'un amalgame de légumes qui "se mijote" de fines herbes et d'épices. Gorgés de vitamines et de minéraux, nous sommes enclins à affronter les pires journées de janvier.
Aujourd'hui, mes enfants sont en journée de congé pédagogique. Sont-ils à convoiter leur cervelle en étudiant la science et ses procédés biochimiques? Leurs mathématiques? Seraient-ils à ranger leur chambre et à classer les objets non identifiés gisant sur le sol de leur chambre? Non. Bien sûr que non. Ils dorment...

J'en profite pour choisir ma musique. Ce matin, puisqu'il fait un froid de canard, je choisis Buena vista social club pour me réchauffer, et Chan Chan au chaudron! Ça embaume la maison et cette odeur m'accueillera au retour de ma sortie de thé avec Richard et Benoît.

Voici ma réééééééécette de potage de kale et pomme.

Ingrédients
1 botte de kale coupée en lanières
1 botte de bettes à carde (enlever la tige coriace) coupée
1 oignon émincé
1 carotte
2 bulbes d'ail
1 pomme évidée et émincée
1 litre de bouillon de poulet bio
1 c. thé de chacun: cari, cumin, curcuma
sel rose et poivre moulu
huile d'olive

Faire chauffer l'huile d'olive. Faire sauter l'oignon et l'ail jusqu'à transparence. Intégrer les épices et bien mélanger. Ensuite, ajouter les légumes et le bouillon, jusqu'à l'ébullition. Faire mijoter environ une vingtaine de minutes, en introduisant les morceaux de pommes quelques minutes avant la fin.
Passer au mélangeur.

C'est un pur délice. Plus vert que nature. Même le houx n'est pas aussi vert... Et devinez quoi? Mon fils ne voudra peut-être pas y goûter, grimaçant devant cette verdure. Décidément, Popeye n'a plus la cote. N'allez pas croire qu'il est capricieux. C'est plutôt que son menu de choix est composé de pizza, pépites de poulet, frites, et pasta. Nous raffolons des pâtes, mais quand même...

Toutefois, j'ai un plan. Nous trouverons un terrain d'entente. C'est un pro de la négociation, j'ai donc appris de lui. (Quand l'élève dépasse le maître). Puisqu'il carbure aux croustilles, et qu'il a la permission d'en consommer seulement le week end, et que nous sommes vendredi, padam!!!!!! Je décrète, en toute démocratie, avec l'accent emprunté à nos racines grégaires: Pour obtenir croustilles, toi membre de la tribu, prendre d'abord potion magique, sinon, te servir bête féroce fraîchement chassée. (imaginons du foie de veau). Sans croustilles et sans feu de joie ( entendre X box).
Et là nous allons rire comme des fous. C'est l'approche joyeuse de la récompense. Il aime les trempettes et les tortillas, et je crois que ce genre de repas -ancêtre des tapas- lui donne l'impression d'être en camping autour du feu. C'est le souper de la semaine qui s'articule autour du thème "grignotage". Du fromage, salade de couscous, tapenade d'olives. Accompagné d'un bon verre de rouge, et d'un pain maison, c'est un festin qui souhaite la bienvenue au week end.

Au menu des activités, je vais tenter de retrouver mon Word et Antidote. Et magasiner un batteur sur socle- rouge-. Et cuisiner full max.


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