vendredi 10 décembre 2010

Baby, it's cold outside!

L’hiver a repris ses droits. Il marque son territoire avec fracas. Ce que j’apprécie d’une tempête, surtout lorsqu’elle est imprévue, c’est qu’elle exige plus de flexibilité, module les horaires et la planification. Elle malaxe notre rigidité qui nous rend amnésiques du « vivant ». En prime, on doit ralentir et parfois même rebrousser chemin. On annonce encore un capricieux et raboteux temps pour le week-end. Voilà l’occasion rêvée d’honorer une fournée de biscuits, d’écouter des films de Noël, de trier les recettes gagnantes, de trôner sur le canapé en lisant des bouquins qui se font attendre.


Nous baignons désormais dans cette étape qui exige plusieurs pelures pour quitter la maison. Les cheveux se rebiffent, les pieds rougissent, les manteaux s’alourdissent. Les feux de foyer s’enfièvrent. Je frissonne et deviens une ourse qui hiberne. Pour m’extraire de ce cocon, on doit me séduire de sorties affectueuses et festives, car  Baby, it’s cold outside.


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire