jeudi 11 novembre 2010

La vie en première classe

J’ai découvert, lors du retour de nos vacances tumultueuses, dans un contexte qui serait trop long à raconter, les joies d’être assise en première classe. Je ne saurais dire quel déclic s’est opéré dans mon cerveau, mais l’aisance provoquée par la liberté (de mouvement) et la sérénité de manger sans angoisse m’a chamboulée. La grâce que procure le fait d’être à deux pas du pilote et des toilettes y est possiblement pour quelque chose, mais ce serait hasardeux de limiter l’impact à ces influences.


Désormais, je veux mener une vie en première classe. Je veux choisir mon siège, être au bon endroit, au bon moment. Je veux vivre avec des foules aimables et courtoises, sourires accrochés aux oreilles. Je veux être disponible pour autrui sans être préoccupée par des banalités. Je veux avoir l’espace pour créer, méditer, aimer et offrir ce que je suis. Je désire avoir accès à cette zone de turbulence qu’est la vie, dans un état de quiétude. Je prie pour que mes antennes soient bien allongées et empreintes de compassion. Je suis prête à être aux premières loges du changement, de l’ouverture, des découvertes, en toute verticalité. Et j’insiste pour fréquenter des gens qui ne souhaitent rien de moins que le meilleur pour tous.

Je veux une vie en première classe. C’est un chemin qui s’impose.

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