vendredi 26 novembre 2010

Branle-bas de verglas

Il était tout de même évident, depuis quelque temps, que l’hiver avait signé sa présence. Malgré ses menaces, c’est le branle-bas de verglas qui fait mettre en œuvre une chasse au trésor d’articles essentiels permettant la cohabitation pour les mois à venir. Si nous n'avons pas l'obligation de prendre la route, le décor est tout de même féérique.



Je suis une adepte du rangement, du classement, de l’identification des boîtes lors du remisage. Pourtant, ce matin, il manque à l'appel des couvre-têtes pour mon chéri, les foulards se sont mêlés d’emballages, et en plein cocooning dans leur pyjama, les enfants, en congé scolaire, constatent que leur attirail ne convient plus. Ils cesseront bien de grandir un jour ou l’autre, je me dis pour me rassurer.

J’ai fait un feu de foyer. J’avais planifié un texte portant sur le deuil de novembre. Ces propos attendront que la fournée de cookies soit engloutie et l’élan festif associé à une journée de relâche soit assagi. On organisera donc l’infrastructure de l’hiver. Toutefois, je me préserverai un moment pour lire Guy Corneau, ou Sonia Choquette, ou Éric-Emmanuel Schmitt, Quand je pense que Beethoven est mort alors que tant de crétins vivent…, ou encore Marie Laberge, Revenir de loin, que Richard et Benoît m’ont offert, hier. Le plus douloureux sera … de choisir, et de maintenir une barricade au regard de cet espace réservé à la compagnie bienveillante de ces auteurs.

Si vous sortez, mettez des semelles à crampons qu’on ajoute à nos bottes ou baskets. C’est une petite merveille.
Le 26 novembre, c’est la journée sans consommation : étrangement, Apple a décrété ce moment pour faire une promotion du tonnerre, du jamais vu, seulement aujourd'hui.

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