jeudi 17 juin 2010

Les vacances!

J'ai la capacité de me transformer selon le contexte. Un genre de poulpe qui se métamorphose selon les dangers de son espace vital, excluant la solitude comme pouvoir d'invisibilité. Tout comme elle, je suis extrêmement émotive et lâche de l'encre lorsque menacée.

De supraorganisée, tressée de check-list, je peux, sous le joug de l'esprit des vacances, lors d'une étape ultérieure, me vautrer dans le farniente, admirer les traîneries qui décorent la maisonnée comme une tablée de pièces montées d'un mariage italien. Tout est question de processing.

Il y a la phase A, dite de sprint, où le cerveau, carburant à plein régime, planifie et aménage la carapace de l'escargot qui prendra l'avion, organise la maisonnée pour les anges qui veilleront sur Pirouline, la chatte, et sa tanière. Je ressemble alors à une marathonienne, en sueurs, assoiffée et les cheveux en bataille. Le caractère qui tourne en bourrique.

Phase B, celle où on prend un bon rouge avec la pizza, juste avant le départ, les valises bouclées. On regarde les croûtes s'échapper de l'assiette sans aucune palpitation, malgré le chaos qui régit les bagages au pied de la porte.

Et enfin, la phase finale, euphorique, grisante, celle où l'on décrète que NOUS SOMMES EN VACANCES! 




Je chante cette chanson à chaque année, les enfants se bouchent désormais les oreilles et se poussent dans leur chambre, surtout si c'est le moment de vider le lave-vaisselle ou de sortir les ordures.

Et dans cet élan de fin d'année scolaire, voici la composition musicale qui a enveloppé nos adieux destinés aux enseignants, avec tous nos hommages. C'est plus fort que moi, je la garderai éternellement en mémoire.

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