vendredi 11 février 2011

À moi, de moi, avec amour

Pour être en mesure d’apprécier toutes les nuances savoureuses de l’amour, entre parenthèses ou en italique, il faut d’abord commencer par se traiter soi-même avec douceur, compréhension et bienveillance. Sinon, tous les tentacules gestuels, malgré les meilleures intentions, ne pourront atteindre le plus timide des édens.


En ce week-end de St-Valentin, je m’offrirai donc :

Un moment de lecture avec Doris Lessing, Un enfant de l’amour, prix Nobel de littérature 2007, publié chez Flammarion

Un moment de repos, à prendre un thé près du feu, en feuilletant Mon dernier repas, 50 grands chefs et leur repas ultime, de Melanie Dunea, AdA. Une œuvre d’art pour les yeux et les papilles.Et si j’ai une once de culpabilité, je me rappellerai cette phrase de Katagiri Roshi: « C’est un geste très profond que de prendre une tasse de thé ».

Un congé de repas : le chéri ira chercher des sushis pour les filles et un je-ne-sais-quoi pour les gars.

Et si par mégarde j’ai une attaque de ménage de la garde-robe d’entrée, je m’apprêterai un jus vert avec l’extracteur, en remerciant Colombe Plante pour son livre Les jus santé, en écoutant Blossom Dearie.

Ingrédients :

2 à 3 choux de Bruxelles
2 à 3 feuilles de verdure (laitue ou bette à carde)
1 petit zucchini
Germinations (lentilles, haricots mungo ou pois verts)
1 branche de céleri


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