jeudi 28 avril 2011

Cause, cause pour les causes

Il y a tellement de choses à améliorer sur notre petite planète, tellement de « causes » que j’aimerais défendre que j’en perds la tête. L’or bleu dilapidé à la cadence d’un TGV, les énergies durables et renouvelables ayant maille à voir le jour, car ne sont pas rémunératrices pour les multinationales, les animaux que l’on maltraite pour satisfaire nos besoins carnivores, l’absence de soins de santé adéquats et la mafia médicale, les enfants abusés de toutes sortes avec leur enfance kidnappée, les femmes exploitées et violentées, la pauvreté qui ne cesse de s’accroître grâce à nos politiques pour les riches à l’abri des taxes et des impôts, et là, je n’ai plus de salive.

Quand je perçois la bêtise humaine, j’ai beau méditer comme l’a enseigné Matthieu Ricard, évoquer les anges, faire du yoga la tête en bas, ouvrir mon tiroir à « remontants », j’ai des chaleurs – non hormonales — et je râle quelques instants. Mais peu à peu, j’investis à ma manière, autour, sur le sillon de mes rencontres. Et j’écris.

Pourquoi écrire alors qu’il y a tant à faire?

J’écris parce que je serais carrément insupportable si je ne le faisais pas. J’écris parce que c’est plus fort que moi. J’écris parce que ça permet de dénoncer, d’informer, d’exprimer, de transmuter les lois apprises, de communiquer avec plus grand que Soi, de contacter l’Autre. J’écris pour l’effet baume que procurent les mots doux, les mots réconfortants, les histoires qui nous aident à traverser l’innommable. Et aussi parce qu’écrire barde à résister un tant soit peu à l’endoctrinement, à donner du sens quand tout bascule. Et ça peut consentir à rester debout, ou à descendre dans la rue pour s’affranchir. Ou à voter pour un parti qui participera à un monde meilleur, sans mépriser les femmes, les pauvres et les malades.

« Si l'on t'organise une vie bien dirigée /Où tu t'oublieras vite/Si on te fait danser sur une musique sans âme /Si tu réalises que la vie n'est pas là/ Que le matin tu te lèves sans savoir où tu vas Résiste/Prouve que tu existes/Cherche ton bonheur partout
Va, refuse ce monde égoïste/Résiste/ Suis ton cœur qui insiste
Ce monde n'est pas le tien/Viens/
Bats-toi, signe et persiste/Résiste (…) Danse pour le début du monde/ Danse pour tous ceux qui ont peur /Danse pour les milliers de cœur qui ont le droit au bonheur »
 


On peut danser, chanter, peindre, écrire, prier, cuisiner. Descendre dans la rue pour manifester. Courir, faire du vélo, faire des dons pour les causes. L’important, c’est d’être conscient de notre geste.

Des causes autour de moi :

• Manifestation le jeudi 5 mai par les personnes atteintes de la sclérose en plaques (SEP) de 11 h à 13 h, en face du Collège des médecins, pour une liberté de choix et d’action au sujet de sa santé.  http://www.facebook.com/event.php?eid=199524410080373&closeTheater=1
Ma cousine Francine Deshaies est porte-parole de la cause.

Tour du courage les 18 et 19 juin, pour la recherche sur le cancer de la prostate : mon fils Laurent participe à la course de vélos et amasse des dons pour contribuer au fonds de recherche.
www.tourducourage.com

3 commentaires:

  1. Salut Jasmine! Y'a longtemps que je t'ai lu; c'est beau! Chantalxxx

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  2. C'est vrai que nous sommes très sollicité et qu'il y a beaucoup à faire. Vive la méditation!!!

    J'en ajoute une à ta liste:
    Le 5 mai 2011, marche en solidarité avec les sages-femmes de la Confédération internationale des sages-femmes (CISF/ICM) pour montrer notre engagement à l’amélioration de la santé maternelle et néonatale à travers le monde.

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  3. Merci de répandre le mot!

    Laurent

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