jeudi 6 janvier 2011

Des résolutions et de l'appréciation

Lorsque j’ai aperçu mes Billets 2010 s’agglutiner sous un seul onglet, j’ai eu quelques frissons de frayeur. Tout ce travail englouti, imaginai-je. Ça obligerait à être zen, quoique ça ressemble plus à de l’imprudence. Mon amie Blanche ne cesse de me recommander d’installer un lecteur externe qui enregistre mes textes au fur et à mesure des productions, au cas où…


J’ai le don de reporter cette tâche après avoir cuisiné un potage aux panais, une tarte d’épeautre à la courge spaghetti et cheddar ou un pain de riz aux canneberges. Ça sent tellement bon. Cet instant de frousse fera en sorte que je m’affranchirai à coup sûr de cet outil de protection de création. Je te le jure, Blanche.

J’ai aperçu le décompte : 175 textes. Mes enfants étaient impressionnés du travail accompli. Moi? Pas du tout. J’aurais aimé un chiffre rond, genre 200 ou du moins 180. C’est en m’entendant prononcer cela que j’ai pris conscience de cette attitude du « jamais assez ». Quels que soient les résultats, il y aura toujours une cible non atteinte. Du coup, c’est l’appât parfait du sabotage, et ça brouille d'emblée les pistes de l’élan. Ciel, où mettais-je donc le focus?

Que ce soit un chiffre rond, ou en quart de lune, l’important est d’apprécier et savourer le travail accompli. En 2011, j’accroche mon perfectionnisme sur la pointe de la lune. Qu’elle soit pleine, ascendante ou descendante, elle respecte le rythme inhérent à sa propre nature. Et elle est en mouvement, sous l’influence de toute la galaxie.

Première éclipse 2011, 4 janvier, Malaga, Espagne

Prête ou pas prête, il est temps de lever l’encre…

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire