lundi 22 août 2011

Des départs en rafale...

On sait bien que la vie est plus forte que nous, que la grande Faucheuse est dans l’auditoire, mais on préfère l’oublier. C’est notre bon Jack qui nous le rappelle ce matin, avec peine et désolation. C’est bien l’homme plein d’entrain, près des gens, charismatique et authentique qui laissera un grand vide. C’est rarissime de pleurer un homme politique, mais lui a su créer de l’attachement par ses valeurs altruistes. On l’a tous dit, Jack était celui qu’on aurait invité autour de notre table, pour sa passion contagieuse et son engagement.

Juste avant lui, le départ de Gil Courtemanche, journaliste et écrivain qui s’est appliqué sa vie durant, par la force des mots, à dénoncer les injustices. Un peu plus tôt, c’est David Servan-Schreiber, célèbre médecin anticancer qui a perdu la bataille contre une tumeur au cerveau, à 50 ans, après dix-neuf ans de recherche et d’application santé — sauf celle de se reposer et de miser sur la sérénité, notions qu’il a intégré dans son livre testament « On peut se dire au revoir plusieurs fois », juste avant son départ.

On ne peut que s’incliner devant l’inévitable. Et espérer se dire au revoir plusieurs fois.

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