lundi 3 octobre 2011

Pluie et musique

J’ai sorti mon pyjama de flanelle, signe avant-coureur de la froidure et la mouillure d’automne. Au réveil, la pluie. Inspirant, parfois, surtout lorsqu’on est calfeutré à l’intérieur. Ça apaise, ralentit la cadence, oblige à mettre désormais des chaussettes.



Lorsque je dispose les vêtements d’été dans un nouveau placard, la perte de couleurs fout la déprime. La garde-robe s’endeuille comme novembre. Comment demeurer festif avec cette palette interminable de noir, de gris, de bourgogne? On range le corail, l’orangé, le jaune, le rouge flamboyant, la verte limette. Je ne sais pourquoi les designers ont instauré cette tradition. Peut-être sont-ils moins inspirés à couvrir leurs modèles anorexiques aux teints blafards que de les dévêtir dans leurs collections du soleil printanier rutilant?

Je reviens à la pluie qui embrume ma fenêtre. Je tombe sur le livre de Christine Eddie, Parapluies. Une histoire qui se déroule pendant une trentaine de jours de flotte consécutive. Des personnages à fleur de peau, auxquels on s’attache tendrement. J’ai lu ce bouquin cet été, et je suis avec eux ce matin.

La musicalité se rythme selon la nature du jour.

« La musique est une évasion dans une bulle entre deux mondes, un univers où je retrouve mon harmonie, où je me rebranche avec moi-même. », propose Hervé Desbois, dans Être zen, un jour à la fois (Modus Vivendi).

Celle du jour...

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