J’aurais
besoin de prendre ce chemin de verdure, enveloppant et rassurant, vivifiant de son
essence. Pour une fois qu’une route tracée n’est pas jonchée de ronces, je me déposerais
volontiers sur cette chaussée herbeuse. Un brin de courage pour avancer.
Pour
me retrouver, j’aurais envie de m'immiscer dans cette bibliothèque et dénicher un livre doudou. Celui qu'on ne peut quitter parce que nous avons transmuté à travers les personnages, dans une histoire qui inspire, nous aspire jusqu'au chagrin de ne pas l’avoir racontée.
J’ai
perdu les mots culinaires qui m’habitent tant. Ils se sont engagés dans les
interstices où l’impuissance les a fait marcher jusqu’à la nuit. Les lettres
odorantes ont égaré leur saveur, leur appétit et leur recette. La gourmandise s’est
masquée, même si le film « Comme un
chef » a pulsé dans mes cellules embaumées cette fraîcheur inaltérable
qu’incarne tout être humain relié à sa passion. Me voilà à texturer
des bouillons d’idées qui s’immiscent en un léger frémissement.
Je me
retrouve dans un imaginaire aérien et festif. Ne me cherchez plus,
suis aux abonnés absents.
J’ai
trouvé le livre dont j’avais besoin.
Ce que tout le monde a besoin est dans ce livre
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