Il y a belle lurette
laridonlarilette que je n’ai pas raconté famille. Ce matin, ça s’impose, puisque les rentrées
scolaires n’ont plus le même regard. Mon benjamin foule le pied du Cégep, par
ce soleil tourmenté à -200 degrés. Autre version d’une vie scolaire où combats
de lunch et horaires épinglés sur le babillard nous narguaient les cinq doigts
de la semaine. Il est désormais utilisé le mot « autonomie » en
lettre majuscule, de préférence au moment d’un transport réclamé parce que la
nuit fut brève et le réveil anéanti sous la couette de Morphée. Assume,
assumons…
J’ai réfléchi, donc, à cette
nouvelle étape, cette nouvelle version de la vie familiale. Et j’ai fait un
hyperlien. Puisque les logiciels et programmes informatiques de toutes sortes
ne cessent d’être « upgradés »,
j’ai décidé de suivre le défilé et de réaliser une version 4 de mes Billets de saison. En 2013, pour la quatrième année de
publication, il sera toujours question d’art
de vivre, avec les aléas familiaux et perso; de saveur, puisque la vie est gourmande; toutefois, je mettrai l’accent sur l’inspiration. Tout ce qui est
inspirant est « élevant », devient pilier, nous pousse à persévérer,
nous livre des réponses authentiques. La capacité d’émerveillement et la
gratitude sont des atouts vers la sérénité, donc les « capsules
inspirantes », tous azimuts, sont à mettre à la une de notre quotidien.
Mon inspiration du jour : des pépites d’or à préserver
dans mon scrakkkkkkk book familial.
Mon aîné, qui me courrielle cette
photo de Cambridge, Boston, et qui m’écrit : C’est pour toi maman, cette photo, pour que tu ne t’ennuies pas trop. Je passe devant chaque matin et je pense à toi, ma mère écrivaine. (Je
reçois une goutte d’eau dans l’œil)
Little free library |
Ma fille, qui barbouille ceci sur
mon tableau de projets, de quoi me faire papilloter à chaque fois que je marmitonne,
donc un peu tout le temps:
(Les yeux me piquent et ce n’est
pas l’ortie)
Et le petit dernier, du haut de
ses six pieds, qui m’envoie (aussi par courriel, comme si on habitait à deux
milles kilomètres) : Que de bons
souvenirs, maman, quand j’étais petit et que tu mettais cette musique le matin,
pour la bonne humeur…
(Rendue là, il pleuvasse...)
Inspiration, tu dis? c'est parti Jasplume en or!!! c'est le froid qui me mouille les yeux...
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