Le temps file. Le défilé du vivant
me happe tout au long de la route. Elle est tout en lacets, et peuplée d’une
forêt d’événements - domestiques, de santé, de famille-, et bordée d’une grande
allée de sentiments. C’est vrai, mon mois de décembre s’est traduit par des
fragments de convalescence – rien de très grave-, et puis les Fêtes ont pris le
dessus avec ce qu’on connaît de son tourbillon.
Et au moment où je voulais souligner
le début de l’année, avec des joliesses à vous transmettre et des intentions lumineuses à partager, je me
suis rendu compte que mon blogue (le compte gmail)
avait été piraté. Impossible d’aller sur mon site pour y travailler et écrire.
J’ai évidemment cherché le sens,
jusqu’à ce que mon fils accapare la bête et me déniche l’adresse pour toquer et
jouer du clavier. Mode solution. Me voilà. J’aurais dû demander avant. À la
fois rénovée, un peu frétillante à l’idée d’amorcer l’année avec mes projets
d’écriture.
Les Lemieux, Brodeur, Flaubert et Larose
sont en processus de sculptage : du salon de thé, de la librairie, de la
boulangerie, du barbier. Ils font des signes (incompréhensibles, à ce jour) à
Gloria, Magella et Georgia, les tantes de Justine. J’entrouvre tout doucement la
porte pour les entendre. Si j’accepte que ce soit mon rôle, on verra bien où
tout ça va mener.
Je vous offre quelques plaisirs de
lecture pour carillonner et faire un pied de nez à cet air glacial qui semble
« hiberner » cet hiver. Ce sont des lectures qui font du bien, qui
réchauffent. À déguster avec un thé, un chocolat chaud ou un cappuccino
saupoudré de cannelle.
Le chardonneret, de Donna Tartt, Feux croisés/ Plon
Des pêches pour monsieur le curé, Joanne Harris (auteure du livre
porté à l’écran Chocolat), Hurtubise
Passagère du silence, de Fabienne Verdier, Poche
Contes de la chambre de thé, de Sophie de Meyrac, Albin Michel
Et
en voie de lecture :
L’empreinte de toute chose, Elisabeth Gilbert, Clamann-lévy
L’enfant qui savait parler la langue
des chiens, Joanna
Gruda, Boréal