lundi 21 janvier 2013

Des pépites d'or pour contrer la nostalgie


Il y a belle lurette laridonlarilette que je n’ai pas raconté famille.  Ce matin, ça s’impose, puisque les rentrées scolaires n’ont plus le même regard. Mon benjamin foule le pied du Cégep, par ce soleil tourmenté à -200 degrés. Autre version d’une vie scolaire où combats de lunch et horaires épinglés sur le babillard nous narguaient les cinq doigts de la semaine. Il est désormais utilisé le mot « autonomie » en lettre majuscule, de préférence au moment d’un transport réclamé parce que la nuit fut brève et le réveil anéanti sous la couette de Morphée. Assume, assumons…

J’ai réfléchi, donc, à cette nouvelle étape, cette nouvelle version de la vie familiale. Et j’ai fait un hyperlien. Puisque les logiciels et programmes informatiques de toutes sortes ne cessent d’être « upgradés », j’ai décidé de suivre le défilé et de réaliser une version 4 de mes Billets de saison.  En 2013, pour la quatrième année de publication, il sera toujours question d’art de vivre, avec les aléas familiaux et perso; de saveur, puisque la vie est gourmande;  toutefois, je mettrai l’accent sur l’inspiration. Tout ce qui est inspirant est « élevant », devient pilier, nous pousse à persévérer, nous livre des réponses authentiques. La capacité d’émerveillement et la gratitude sont des atouts vers la sérénité, donc les « capsules inspirantes », tous azimuts, sont à mettre à la une de notre quotidien.

Mon inspiration du jour : des pépites d’or à préserver dans mon scrakkkkkkk book  familial.

Mon aîné, qui me courrielle cette photo de Cambridge, Boston, et qui m’écrit : C’est pour toi maman, cette photo, pour que tu ne t’ennuies pas trop. Je passe devant chaque matin et je pense à toi, ma mère écrivaine. (Je reçois une goutte d’eau dans l’œil) 

Little free library

Ma fille, qui barbouille ceci sur mon tableau de projets, de quoi me faire papilloter à chaque fois que je marmitonne, donc un peu tout le temps:



(Les yeux me piquent et ce n’est pas l’ortie)


Et le petit dernier, du haut de ses six pieds, qui m’envoie (aussi par courriel, comme si on habitait à deux milles kilomètres) : Que de bons souvenirs, maman, quand j’étais petit et que tu mettais cette musique le matin, pour la bonne humeur…
(Rendue là, il pleuvasse...)






mercredi 16 janvier 2013

Le pain quotidien SG


Je suis une fervente passionnée du déjeuner. C’est mon repas préféré, celui qui colore la route à prendre, celui qui fournit l’énergie pour carburer au regard des obligations et passions.  

Vous le savez, depuis plusieurs années, j’ai opté pour un changement alimentaire afin de mieux composer avec la santé. Je suis devenue une adepte de l’alimentation vitalité, sans gluten ni produits laitiers. Grand bien me fasse, je récolte les effets en dansant la zumba (au sens figuré, s’entend, mais en marchant tout de même d’un pas allègre remplit de gratitude). Et je me bouche les oreilles devant les tribunes angoissées de calcium, car les preuves étant faites, vous trouverez tout le calcium nécessaire dans une alimentation saine et équilibrée.  

Le pain a une valeur affective indéniable. Notre culture, nos habitudes et notre éducation nous ont initié à déjeuner avec le fameux jus d’orange (très acide), du pain (blanc et dénaturé, mais si moelleux), confitures (le diablotin de sucre) et parfois les œufs (et/ou le bacon et les saucisses – oups, je commence à mal digérer, juste à y penser). Donc, si pour une raison ou une autre, vous devez cesser de consommer du gluten, le premier embarras sera d’adapter le menu du déjeuner. Nous sommes une société de blé, il y en a partout, dans tous les mets préparés et sur le menu de la plupart des restaurants, bien que le marché évolue et tente de s’adapter à une clientèle en délire de gluten.

J’ai exploré et expérimenté toutes les facettes du pain sans gluten et goûté à tous ceux proposés dans les épiceries santé. Et puis un jour, j’ai décidé de mettre les mains à la pâte, c’est le cas de le dire, et de confectionner mon pain. Je le désirais plus nutritif, et de plus, des ingrédients que je ne pouvais absorber se retrouvaient la plupart du temps dans sa fabrication (comme la pomme de terre). Plusieurs livres de recettes SG se sont enfarinés sur mon comptoir, mais celui qui détient les plus savoureuses et qui m’a inspirée à en développer d’autres, est Cuisiner pour vaincre la douleur, de Jacqueline Lagacé, publié chez Fides.   

Je vous assure que prendre l’habitude de cuisiner son pain est simple, plus nourrissant et savoureux, en plus du fait que vous pouvez varier en y ajoutant des noix ou des fruits séchés, ou d’autres farines, selon votre garde-manger. En plus de rassasier vos papilles et vos cellules, vous deviendrez rapidement enivrés du parfum boulanger. Certaines personnes préfèrent le four à pain. Pour ma part, après deux bris d’appareils, j’ai choisi le batteur sur socle – ou robot culinaire – et le four traditionnel : du genre facile, simple et rapide, qui s’intègre habilement à la routine quotidienne. Je vous propose donc une recette qui fera lever tous vos doutes.  

Pain simplissime sans gluten ni produits laitiers

Ingrédients

¾ tasse de farine de riz brun
¾ tasse de farine de pois chiches (ou de lentilles ou d’amandes)
1 ½ tasse de farine de tapioca
1 c. soupe de gomme de xanthane (dans les épiceries santé)
2 c. thé de levure instantanée ou rapide
½ tasse de noix hachées légèrement (facultatif) : pacanes, Grenoble, tournesol, amandes, au choix)
1 ½ tasse d’eau  
1 c. soupe de sirop d’agave
1 c. thé de sel
1 c. soupe de vinaigre de cidre de pommes bio
3 c. soupe d’huile d’olive (ou de canola)
2 c. soupe de compote de pommes (ou 1 œuf)
3 c. soupe de graines de lin moulu + 1 c. soupe de chia moulu

Dans un bol, mélanger tous les ingrédients secs.
Dans le récipient du batteur sur socle ou du robot, mélanger les ingrédients liquides jusqu’à homogénéité.
Ajouter délicatement les ingrédients secs à ceux liquides, et mélanger de 1 à 2 minutes.
Verser la préparation dans un moule à pain (j’utilise celui en silicone, qui ne réclame pas d’huile supplémentaire). Laisser reposer pendant environ 45 minutes, dans un endroit chaud, à l’abri des courants d’air (par exemple dans un four non chauffé, seulement avec sa lumière allumée).
Dans le four préchauffé à 400 degrés, cuire environ 30 à 40 minutes.
Démouler le pain sur une grille.  
Ce pain se conserve quelques jours au réfrigérateur dans un contenant hermétique. Vous pouvez aussi le couper et en congeler une partie, en plaçant du papier parchemin entre les tranches pour plus de facilité lors de la décongélation.
Une ou deux tranches de ce pain, une c. à table de beurre d’amandes, un fruit frais (pomme, poire ou banane), un thé vert, voilà un déjeuner fabuleux.




lundi 14 janvier 2013

Rentrée 2013: moissonner les idées et la cuisine


L’année débute avec une sensation de cerveau en compote de poires, ou de purée de rutabaga et carottes au sirop d’agave. J’essaie de reprendre le manuscrit de mon livre « vitalité », après une orgie de sucre et de chocolat pendant les Fêtes, des horaires qui déboussolent toute productivité, une maison en pain d’épices à reprogrammer et un ordi qui semble être libellé en mandarin.



Pour éviter de « plonger » dans l’écran de la correction du manuscrit, je fouille tous les recoins possibles des journaux pour étirer le temps. Que trouvai-je? Nonnnnnnnnnnnnnnnnnnn… Les grands esprits se rencontrent, qu’ils disent. Saviez-vous quel est mon titre prévu pour ma section de recettes du livre? Les saisons gourmandes.  Vous trouvez ça joli? C’est certain.  Vous y percevez un lien avec mes Billets de saison?  Moi de même. Sauf que quelqu’un d’autre a eu la même inspiration. Un grand chef, Jérôme Ferrer, vient de publier un nouveau recueil de recettes avec ce titre chaleureux.  Je devrai moissonner une autre inspiration, mais, pendant ce temps,  me délecterai tout de même en humant les saveurs gourmandes qui nous confortent tant lorsqu’on adopte la culture « foodie ».




Si pour vous l’année 2013 a sous sa bannière l’apprentissage de plus en plus sophistiqué et complexe de l’informatique et de l’électronique, visionner cette vidéo. Vous vous sentirez moins seul-es. C’est Katherine Pancol qui l’a publié sur son blogue. Mise en contexte : une fille demande à son père s’il est satisfait de l’iPad qu’elle lui a offert à Noël. 

La réponse ...  

http://www.snotr.com/video/8965/





Bonne rentrée 2013, sous le signe de votre choix.