samedi 7 décembre 2019

Les changements, c'est vivant et passionnant!


Les changements, c'est vivant et passionnant!

  

Le temps passe, flâne, culbute, réverbère sur nos to-do list, s'arrête même parfois à travers notre souffle. Au fil des saisons de la vie, le temps prend ses droits à travers les mouvements chaotiques vécus. Et c'est tant mieux! être bien dans ses baskets, ça signifie aussi galérer sur des routes jalonnées de cailloux et de cônes orange stressant.

 

Me revoilà!  J'avais annoncé mon retour éventuel sous une autre forme. Ce n'est pas celle que je croyais.

 

Je signe: coach certifiée et hypnologue.

 

Je palpite à être une témoin éblouie devant des vies qui se transforment. Tant d’humains qui ne demandent qu'à vibrer, reprendre leur route, et laisser tomber les bagages superflus...

C'est le plus beau métier du monde et il a cogité longtemps avant que je ne le laisse prendre place dans ma vie. 

 

Mon site www.jasminepotvin.com est bien vivant. Des blogues et une approche pour enfin prendre sa place dans le monde et se réaliser.

 

Je suis avec vous en visioconférence ou au cabinet à Terrebonne. Lors des séances, on déboulonne les croyances limitantes, on lève le voile sur ce qui est prioritaire dans votre vie, et on va chercher les ressources nécessaires pour la mise en oeuvre de ce qui répond à l'appel du coeur pour vous réaliser.




 


jeudi 1 décembre 2016

Je n'ai jamais aimé les départs

La vie est constituée de cycles. 
Une boucle spiralée qui nous propulse un peu plus en avant, avec une discrète -ou parfois virulente- poussée. C'est selon.

J'écris. Encore. J'écrirai toujours. À ma manière.
Parfois, par contre, tout se cristallise. Une constellation intérieure figée dans le moment, un combat avec un quotidien revêtu d'une cape de vampire de réalisations.

Pour atteindre le format et la forme d'écriture que je souhaite, des choix s'imposent. S'égarer dans la forêt des aléas de santé, d'énergie, de vie de famille et d'aspirations en tous genres, ne génère qu'une liste de to do non cochée le crépuscule venu, que du stress anti-productif.

J'ai débuté ce blogue en janvier 2010, bientôt sept ans au compteur. Les premières années, j'ai plongé à fond dans la rivière, y consacrant tout mon temps et mon énergie. Quelques tsunamis plus tard, la cadence de rédaction de ces billets est au petit trot. S'impose un vivifiant besoin de changements, comme de focaliser sur les personnages qui hurlent dans le placard, et me menacent de quitter la maisonnée si je ne les mets pas en scène. 

Et aussi, parce que je veux revisiter ces Billets de saison, les inviter à la table en leur concoctant des menus. Des plats qui confortent et vitalisent. Que vous pourrez humer et tester.  

Et encore, parce que je succombe à certaines propositions de rédaction-révision d'histoires. 

(Et parce que l'hôte du serveur Blogger m'avise que la mémoire est pleine, que je dois m'abonner dans une autre version ). L'occasion de remettre les pendules à l'heure, que je me suis dit.  

Je pars donc en janvier pour deux mois d'écriture en solo. Du thé plein les bagages, bouquins, carnets et crayons fétiches entre vêtements et baskets.



Je reviendrai vous jaser d'une autre manière, avec des nouveaux atours. Cette solitude est nécessaire, n'ayant trouvé d'autres formules magiques. L'heure du test a sonné.

Je marche sur des pointillés...
Je n'ai jamais aimé les départs.

Sur ce lien, je mentionnerai où je me trouve, espérons-le sur mon X.

Je vous remercie du fond du coeur pour vos commentaires, vos éloges, vos partages, votre présence si bienveillante.
C'est un peu comme si j'avais eu la permission de mettre au monde une nouvelle version de ma palette d'écriture, sous votre regard enchanté de lectrices et lecteurs.









samedi 20 février 2016

Mon Ali, mes amis, mon ennui

Je suis revenue depuis deux semaines, mais il semble que ce matin, je le réalise. D'aplomb.

C'est tellement blanc ici, une illusion de paradis ouaté (quoique le mien serait coloré d'un amalgame de bleu pétant et de vert allegro). Comme là-bas.

J'avais tout de même prévu l'atterrissage en cata, le syndrome du Retour, le tsunami domestique, donc je m'étais assurée de préserver, dans un espace reclus de mon cerveau, des images évocatrices et une routine d'écriture construite là-bas à coups de solitude, de rêves nocturnes et éveillés, de flashs venus de nulle part (ou de l'invisible), de rencontres hasardeuses qui n'en sont pas, bref, tous ces états confondus en présence de mes témoins privilégiés. Qui d'autres qu'eux, avec des yeux en accent circonflexe, oseraient s'offusquer: Gloria a fait ça ??? Noooon...

J'ai réussi le pari de quitter cinq semaines, seule, et d'y trouver mon rythme, mon silence; mon besoin de nature, celui de me délester de certains préjugés, de faire un plongeon dans mon imaginaire et de lire jusqu'à satiété.

Et là, ici, repue de mon petit déjeuner, de mon troisième thé vert japonais, je m'ennuie de mes amis. 

Je fabriquais un peu plus mon histoire de matin en matin. Ils étaient les complices de cette aventure. Mes personnages revenaient en douce, par tranches d'anecdotes, d'événements, de rencontres, d'expressions. Jamais comme il y a deux ans, avant la Chose, où Georgia, Magella et Gloria me soufflaient à l'oreille un pan de leur histoire de vie. Je crois que les quatre filles du Dr. Lemieux m'ont carrément fait savoir qu'il était temps de les mettre en scène. Que c'était à mon tour de faire le boulot. C'est ainsi que L'Anse-aux-Chênes s'est animé sur la pointe des pieds, sur des bouts de papiers, des cahiers, avec des encres de choix, en synergie avec le compost de mes ébauches.



Mais pourquoi, quand je reviens ici, je suis aux prises avec la peur du ridicule? Une trouille bleue, comme la mer de St-Pete. La vastitude et la liberté.



Alors je zappe et retourne là-bas : mes marches dans le Boyd's National Park, où j'ai rencontré Eugène. Où je me suis avancée le plus près de lui, avec la naïveté d'une urbaine en quête d'un souvenir mémorable. Jusqu'à ce que j'apprenne que les Eugène de ce monde courent vite, même s'ils semblent ... dormir!

Eugène, je l'ai appelé
Me branche aussi sur la magie qui a opéré dans un envoûtant boui-boui où j'ai cru reconnaître l'énergie de Justine, mon personnage, qui m'a servi le meilleur Chardonnay qui soit. Soirée mémorable. Mes amis, je vous adore!

Chattaway
Pourtant, ici ou là, je demeure la même, avec les enjeux et le pouvoir de créer.
Avec le risque. Et ce plaisir fou à patauger dans l'imaginaire et la création!
Que ce soit blanc, bleu ou vert.

Il ne reste qu'à gagner la bataille face à l'ogre du quotidien, face aux pressions sociales, face aux images surannées de success story.

Une vie authentique, quoi!

vendredi 22 janvier 2016

Comme par magie

Comme par magie,

J’ai terminé l’année 2015 en prenant la décision de mener ma guérison sur des sentiers que je baliserais moi-même. C’est le plus beau cadeau que j’aie pu m’offrir. Une fois débranchée des intraveineuses, et branchée sur une panoplie de gestes d’amour et de santé, je me suis délectée du livre de Elisabeth Gilbert, Comme par magie. Les liens ne sont pas décousus comme cela semble l’être.

Sunken Gardens, St-Petersburgh

Son essai porte sur le processus de création. J’ai été portée pendant des semaines par sa vision, sa définition d’une vie créative. D’après l’auteure, les idées sont vivantes : elles cherchent un lieu – un nid - pour s’implanter et se développer. Sortons nos antennes, chers amis, des découvertes potentielles voltigent au-dessus de nous et cherchent preneurs. Si vous développez cette idée et consacrez du temps et de l’énergie à son expansion, l’étincelle deviendra feu. 

Par exemple, elle raconte avoir entendu une histoire incroyable de construction de route au Brésil et de là, elle invente un roman, avec ses personnages et une intrigue amoureuse. Suite à des complications d’immigration de son amoureux, elle va le rejoindre en Australie, et quitte son roman pendant plus d’un an. « Au retour, on aurait dit que je m’étais fait voler le roman. Il n’avait plus d’âme, je n’avais plus de contact avec les personnages. Ils avaient quitté ». Et deux années plus tard, une amie de Californie lui raconte, lors d’un séminaire, son histoire en cours. C’était cette même histoire, à quelques nuances près! Et Elisabeth Gilbert n’avait jamais partagé ses plans de roman à personne. L’idée avait changé de nid, d’après elles, lorsqu’elles s’étaient quittées en se serrant dans les bras l’année précédente.  Intéressant, non?

Comme par magie, j’ai pu trouver une maison pour écrire pendant cinq semaines. Un lieu où, grâce au ciel, je reprends contact avec mes personnages, leur histoire, en décryptant mon rythme d’écriture (ou de création). Une force tentaculaire de la vie. C’est la dose parfaite de solitude dans un écrin d’affection, avec mon amie Mona, près d’ici.

En prime, grâce à  son sens d’orientation éclectique, anti-boussole intégrée et en conflit avec son GPS, la magie opère : on fait des visites imprévues, des découvertes fabuleuses de beauté, pour mon plus grand bonheur. Je deviens une machine à observer, à capter les conversations, les sons, les odeurs, les décors et paysages, bref, j’ai le bonheur de me raconter des histoires. Toutes les histoires que je veux.

Et je reprends mes marches quotidiennes, dans cette météo clémente, ce qui me donne des ailes tout en prenant racines dans mon essence. Un genre « feel good life ».





lundi 12 octobre 2015

Monsieur K, mon chevalier


Il est intense, c’est vrai. Parfois résistant et coriace, avec un côté rustique. Il arbore une allure de gaillard, passe parfois inaperçu aux côtés de ses collègues plus colorés et attrayants en surface. Depuis belle lurette, il fait  partie de nos racines.  Relégué aux oubliettes, car des usurpateurs fringants lui ont volé la vedette.

Mais de sa force brute il s’est dressé sur sa colonne, avec le panache des grands. C’est un disciple de la main de fer dans un gant de velours.

J’avoue l’avoir sous-estimé. Sous l’effet des tropiques, il devenait mollasse et revêtait une robe d’amertume. Je l’avais abandonné à l’orée d’une forêt dense de verdure, jusqu’à ce qu’un jour, on me le présente sous un autre jour. Une version améliorée de sa race. Et ce fut le coup de foudre énergétique. Foudroyant.




Depuis, je ne peux plus vivre sans lui. 

Je le presse ou le chiffonne et voilà qu’il m’offre son divin nectar truffé de minéraux, d'oligo-éléments et de vitamines, de quoi fournir ma dose d’antioxydants et d’anti-touttttte.



Monsieur kale, vous m’avez redonné mon énergie, mon élan du matin, mon spring pour marcher et faire du yoga. Je suis accroc aux bienfaits promus dans mon système. Après seulement quelques semaines de fréquentations quotidiennes, je constate des changements. Je vous amalgame à d’autres de votre espèce, quoique plus discret aux papilles, à des collègues fruités comme la pomme, et vous produisez une quintessence verte digne des olympiques. Je suis convaincue des propriétés fabuleuses des jus verts qui, de plus, nous titillent la créativité.

Par exemple, à l’extracteur à jus :

4-5 feuilles de kale
2 branches de céleri
½ concombre
1 -2 pommes
Morceau d’anis (fenouil) ou de quelques tiges de persil
Pousses ou germinations (facultatif)

Au mélangeur :

2 tasses de lait d’amandes (ou autre lait végétal)
1 banane
Une poignée de kale coupé (après avoir enlevé la tige) ou d’épinards, son rival
La moitié d’une botte de persil
2-3 dattes

 Vitalité garantie!